Voyage : du 25 janvier au 17 février 2016
by Jacky Duruisseau
(photos Colette Bridon, Chantal et Jean-Louis Béreau et Jacky Duruisseau)
Quand nous avons envisagé d’aller traquer le bégonia en Colombie, la réaction de nos amis (et de la famille) a été unanime : en Colombie ? Mais vous êtes fous…avec les FARC, les narco (et le Zika) ! Vous n’avez pas peur ! Nous leur avons donc recommandé de faire des économies…pour la rançon…
En réalité, lorsque nous avons soumis notre programme (construit à partir des points GPS en notre possession) à notre guide Xavier (un franco-équatorien avec qui nous avons « travaillé » deux fois en Equateur), il nous a dit : pas de problème, on supprime juste deux des régions à risques et c’est bon pour tout le reste !
En fait, nous avons fait un voyage extraordinaire, dans un pays attachant, avec une population accueillante et chaleureuse. Aucun problème, aucun souci. Bien au contraire, partout où nous sommes allés, nous avons rencontré des gens sympathiques, prêts à nous aider et même, à nous accompagner dans nos recherches.
Enfin, en raison des troubles qui ont agité ce pays pendant près d’un demi-siècle, peu de chercheurs se sont aventurés en Colombie depuis de nombreuses années ; nous espérions donc retrouver les plantes décrites (en 1946 !) dans la flore de Lyman-Smith et Schubert et faire de belles et nouvelles découvertes.
Nous avons cependant rencontré deux difficultés dans la recherche des bégonias : nous étions en janvier-février, en saison sèche, mais cette année, elle était très sèche (la faute à El Niño ?) et un certain nombre des bégonias avaient des fruits, donc des graines, mais aucune feuille ! Il va donc falloir semer pour tenter de les identifier.
Second souci : en Colombie, comme partout ailleurs, la déforestation est sévère (et ancienne !) ; de nombreuses cultures (café, fruitiers, canne à sucre, etc…) ont remplacé les forêts ; celles qui restent sont donc difficiles d’accès : on en trouve des lambeaux au sommet des montagnes, dans les réserves (heureusement qu’il en existe !), ou très loin, le plus souvent au bout de pistes interminables.
Un exemple : pour se rendre dans la réserve de Las Orquideas dans la Cordillère centrale, il fallait envisager 5 heures de mule suivies de 7 heures de marche ! Faites le compte ! Une journée pour s’y rendre, une autre pour chercher et une 3è pour revenir ! Ajoutons l’épreuve du dos sur la mule pour des gens qui ne pratiquent pas l’équitation !
Ce n’est pas 3 semaines que nous aurions dû passer en Colombie, mais…3 mois ! Il faudra donc…revenir !
Nous avions une vingtaine de points GPS devant nous conduire à des bégonias. Malheureusement, la plupart nous menaient à des endroits où il y eut peut-être des bégonias, mais occupés maintenant par des habitations ou des cultures !
Exemple : le WP de Begonia lutea (un tubéreux à fleurs jaunes) nous a conduits à l’entrée de la ville de Villavicencio, sur la route de l’aéroport, dans un champ occupé …par des chevaux ! Or B. lutea pousse dans les forêts sur des rochers humides…Une seconde indication obtenue d’une autre source, menait pratiquement au même endroit : il ne s’agissait donc pas d’une erreur de relevé !
Autre difficulté, un point GPS, en même temps que la latitude, la longitude et l’altitude, donne la distance ; mais il s’agit de la distance à vol d’oiseau ! Quand il indique que le spot est à 2,5 km, comptez…5 km ! En forêt ou en montagne, c’est considérable !
Bon ! Restons positifs : nous avons rencontré une vingtaine d’espèces dont certaines poussent entre 3000 et 3500 m !
La Colombie est un pays deux fois grand comme la France et nous n’en avons visité qu’une petite partie. Notre voyage s’est déroulé dans la Cordillère orientale, aux environs de Bogota, où nous sommes arrivés le 25 janvier, puis dans la Cordillère centrale vers Medellin, d’où nous sommes repartis à la fin du séjour, le 16 février.
Autour de Bogota : La cordillère orientale
Nous commençons nos recherches au sud-est de Bogota, dans la cordillère orientale et aux environs du village de Quetame : Begonia novogranatae est un tubéreux, qui pousse sur un talus haut et escarpé au bord du Rio Negro. Est-il au repos, donc sans feuilles ? Est-il perché là-haut et inaccessible depuis la route ? Introuvable ! Par contre, un peu plus bas, au confluent de la rivière précédente et de son affluent le Rio Contador, nous trouvons notre premier bégonia, avec des fruits au sommet de longues tiges sèches et sans feuilles ! Nous pouvons récolter quelques graines (photo 1) qu’il faudra semer pour tenter une identification…plus tard ! Sur la piste qui mène au village de Guitierrez, dans une zone inhabitée, montagneuse et encore couverte de forêts, nous rencontrons Begonia meridensis qui lui aussi a des fruits et encore quelques feuilles (photo 2). Nous terminons la journée dans un champ sur la route de l’aéroport de Villavicencio à la recherche de Begonia lutea , qui sans doute, ne pousse plus là depuis longtemps…
La Macarena
L’exploration suivante est prévue dans la chaîne de La Macarena qui présente la particularité d’être orientée perpendiculairement aux trois cordillères colombiennes et d’être située dans la région plate des Llanos. En approchant nous repérons de loin une cascade : l’endroit doit regorger de bégonias …bien que nous n’ayons aucun point GPS pour cette zone ! Mais comment y accéder depuis Maracaibo, le dernier village avant la montagne qui est encore loin ? Un jeune motocycliste nous propose de le suivre à travers des pâturages clôturés ; il ouvre les barrières et les referme après le passage de notre 4×4. La cascade est superbe (photo 3) mais nous ne trouvons aucun bégonia ! Pas un seul non plus au bord de la rivière qui coule depuis la chute ! Pourtant, toutes les conditions (chaleur, hygrométrie, relief) sont réunies. Où sont-ils ? Jean-Louis en trouve enfin un, le très commun Begonia fischeri dans un fossé de la prairie voisine ! What a pity ! Nous nous consolons en buvant au retour, une bière fraîche dans le sympathique village du motocycliste.
Premières découvertes
Le lendemain un point GPS est censé nous conduire au Begonia macra qui pousse, paraît-il, sur des rochers en milieu ouvert ; nous trouvons l’endroit (clôturé !) avec beaucoup de rochers et beaucoup d’habitations à proximité ! Pas un seul bégonia !
Nous changeons alors totalement de biotope dans le Paramo à Espeletia de Sumapaz sur le versant occidental de la même cordillère et le point GPS suivant nous mène près d’une ferme, en lisière de lambeaux de forêt occupant les sommets. Nous sommes à 3100 m. Et là, après avoir franchi quelques barbelés (et c’est une constante en Colombie où les prairies avec bétail sont nombreuses), surprise : nous découvrons Begonia ferruginea (photos 4, 5, 6, 7) en pleine floraison !
Magnifique, splendide ! Cette espèce sarmenteuse extraordinaire pousse dans les fourrés de lisière où elle peut atteindre 3 ou 4 m de haut ; les inflorescences unisexuées comportent chacune une dizaine de fleurs du plus beau rouge, couleur que nous retrouvons également sur les tiges et sur l’envers des jeunes feuilles ; les fruits sont matures. Il est accompagné du moins grand mais tout aussi intéressant (et de la même section Casparaya) Begonia urticae déjà rencontré en Equateur. Lui, par contre, est ici dans des fourrés beaucoup plus sombres et moins accessibles. Ces spécimens ont une floraison rose, alors qu’habituellement, elle est rouge. Belle journée…
Nous sommes le 30 janvier et nous contournons Bogota par l’ouest pour herboriser dans les environs du Saut de Tequendama (photo 8), magnifique cascade sur une rivière malheureusement complètement polluée et recouverte, ainsi que les berges, d’une mousse blanche d’origine douteuse…(tanneries ?) La route serpente bien au-dessus de la rivière et des lambeaux de forêt sont présents sur les flancs de la cordillère à gauche de la route. Nous découvrons dans cette zone notre première espèce de la section Gobenia, identifiée par Mark Tebbitt comme étant Begonia sodiroi (photo 9) ; cette plante rampante grimpe sur les arbustes jusqu’à une hauteur de 2 m.
Le 31 janvier nous montons vers le paramo de Tablazo et retrouvons Begonia sodiroi en de nombreux endroits et à une altitude de 2500 m : il grimpe sur les arbres et les piquets des clôtures. Malheureusement, une seule inflorescence, à peine formée, est visible (photos 10, 11).
Nous recherchons en vain Begonia cornuta avec un WP qui ne mène à rien et celui qui doit nous conduire à Begonia dugandiana étant bien trop loin, nous renonçons. Ces deux plantes resteront donc inconnues pour nous…
Nous quittons maintenant la cordillère orientale, traversons le rio Magdalena très asséché et prospectons sur le versant oriental de la cordillère centrale pour une approche du volcan actif Nevado del Ruiz qui fit parler de lui en 1985 en provoquant, par des torrents de boue meurtriers (les lahars), de nombreuses victimes. Pour le moment, il se contente d’un panache de fumée spectaculaire au « parfum » de soufre mais inoffensif…de loin ! La journée du 1er février se termine par la découverte d’une autre espèce Begonia magdalenae que je prends d’abord pour Begonia consobrina tant la feuille est comparable (photo 12). Nous arrivons à l’hôtel Termales del Ruiz à 4000 m d’altitude ! Malgré la source d’eau chaude voisine, il fait froid !
Nous quittons l’hôtel tôt le lendemain matin pour essayer de nous approcher du volcan. Après 1 km de piste, nous découvrons la seconde merveille de ce séjour : Begonia umbellata (photo 13) un autre bégonia à fleurs rouges de la section Casparaya, en pleine floraison. Nous sommes à 3500 m ! C’est une plante herbacée, d’environ un mètre de haut, aux feuilles très poilues et aux inflorescences bisexuées mais les fruits ne sont pas encore formés. Begonia urticae est aussi présent à la même altitude.
Une piste nous mène au pied du volcan dans un paramo à Espeletia (photo 14) où le paysage de bout du monde est extraordinaire (photo 15). Nous arrivons le soir dans la réserve ornithologique de Rio Blanco où nous allons passer deux jours.
La réserve de Rio Blanco dans la cordillère centrale
Rio Blanco est avant tout une réserve ornithologique où de nombreux amateurs et scientifiques viennent séjourner. Nous pouvons y observer en particulier plusieurs espèces du genre Grallaria, cousins du Jocotoco (Grallaria ridgelyi) que nous avions rencontré à Tapichalaca en Equateur, le Quetzal antisien (Pharomachrus antisianus), le Pic de Rivoli (Colaptes rivolii) et le grand Caracara du nord (Caracara cheriway). La réserve étant complètement recouverte de forêts, nous espérons bien y rencontrer… des bégonias ! Nous sommes à une altitude d’environ 2000 m.
Nous partons à leur recherche dès le lendemain matin et ne tardons pas à découvrir Begonia maurandiae (photos 16, 17, 18). Cette plante terrestre est une liane et elle est partout ! Sur les talus et les rochers qu’elle tapisse, sur les arbres où elle grimpe jusqu’à 2 ou 3 mètres ; les stations sont très nombreuses et chacune montre une ou des plantes exubérantes. Les feuilles sont presque symétriques, souvent cordées, rarement peltées, avec une marge ciliée plus ou moins dentée. Malheureusement, très peu de fleurs : nous ne verrons qu’une inflorescence dans toute la réserve, accrochée à une branche à 2 ,50 m du sol ! Une caractéristique importante pour la détermination de l’espèce : les tépales sont dentés.
Dans toute la réserve, ce bégonia est accompagné de Begonia urticae, ici, à fleurs rouges et de quelques pieds de Begonia magdalenae.
Le Parc de Ucumari
Après deux jours passés à Rio Blanco, nous nous dirigeons vers l’ouest puis vers le nord en passant par Manizales et Pereira. Nous empruntons alors la piste qui doit nous mener à Otún Quimbaya. Nous avons perdu un peu d’altitude et il fait plus chaud qu’à Rio Blanco.
La piste serpente le long d’une rivière bordée à gauche par un talus humide élevé, parfois rocheux, recouvert de végétation. C’est là que nous trouvons Begonia holtonis (photos 19, 20). J’ai longtemps cultivé cette plante et la voir ici dans son milieu naturel est impressionnant : elle s’accroche aux talus et aux arbustes et atteint une hauteur de 4 ou 5 mètres ! Rien à voir avec la culture en pot ! De plus elle est en pleine floraison et les capsules de la saison précédente sont présentes ! Très belle station. Nous en rencontrerons de nombreuses stations dans ce secteur. Nous y retrouvons Begonia magdalenae mais beaucoup moins fréquent.
Nous arrivons le soir au lodge de Otún Quimbaya très bien organisé et partons sur la piste faire une reconnaissance des lieux dans une forêt bien préservée. Mais un gros orage nous oblige à rebrousser chemin sans avoir fait de nouvelle découverte.
Nous partons tôt le lendemain matin sur la piste se dirigeant vers le Parc Ucumari. Nous abandonnons le 4×4 après une demi-heure de piste et continuons à pied sur le sentier muletier. Nous retrouvons en lisière de forêt Begonia magdalenae, Begonia urticae dont certains pieds ont des fleurs blanches et de très nombreuses stations de Begonia holtonis toujours aussi exubérant. L’impression d’être ici au bout du monde est accentuée par le croisement fréquent de cavaliers (photo 21) qui transportent leurs fromages à la ville pour les vendre. Nous pensions atteindre le WP de Begonia maurandiae mais au moment de faire demi-tour, le GPS l’indique à 2,5 km à vol d’oiseau ! Il est trop tard pour aller plus loin, d’autant plus que la pluie revient.
Le soir au lodge, nous avons droit à un concert de Perroquets conures à pinceaux d’or (Leptosittaca branickii) et nous sommes réveillés le lendemain matin par des Singes hurleurs (Alouatta seniculus) qui s’expriment dans le lointain…
Vers la province d’Antioquia, plus au nord
Nous repartons vers le nord en direction de la province d’Antioquia et faisons étape dans la ville touristique de Salento. Dépaysement ! Grande animation « en ville » : sur la Plaza, de multiples restaurants tous plus bruyants les uns que les autres et des Willys (photo 22), jeeps anciennes servant à promener les touristes ; dans les rues, de nombreux passants et des musiciens…Des touristes, Colombiens pour la plupart, partent en balade dans la vallée de Cocora : le site a été déforesté depuis longtemps et on a gardé seulement les Palmiers à cire (Ceroxylon quindiuense) (photo 23) ce qui donne un aspect artificiel mais étonnant à cet endroit. Dans les lambeaux de forêt, le long de la rivière, pas un seul bégonia, seulement un Fuchsia (photo 24) aux fleurs d’une couleur extraordinaire et qui serait une rareté !
Nous perdons encore de l’altitude le lendemain pour arriver dans une zone très chaude et très sèche. Sur la piste qui nous mène à l’étape suivante, Jardin, nous retrouvons Begonia holtonis et Begonia urticae. Nous faisons connaissance avec un oiseau extraordinaire, le Coq de roche (Rupicola peruvianus) plumage rouge, noir et blanc : les mâles sont au lek et se livrent à un concert de cris bizarres pour attirer les femelles qui n’ont pas daigné s’approcher.
L’exploration du lendemain nous mène dans un site intéressant où une ferme (l’hacienda Agualinda) est tenue par un architecte sympathique qui nous prête l’un de ses employés pour explorer une zone de forêt très peu connue. Après avoir franchi la rivière sur un pont suspendu très impressionnant (et très balançant…) (photo 25), nous arrivons en forêt et découvrons une espèce que nous ne connaissons pas ; Mark Tebbitt pense à une forme de Begonia foliosa à grandes feuilles (photo 26); la plante d’une cinquantaine de cm de hauteur pousse sur un talus ombragé et sa floraison blanche rappelle effectivement celle de B. foliosa. Nous ne le verrons que dans cette seule station.
Les environs d’Urrao
Nous nous dirigeons vers le point le plus septentrional de notre séjour en Colombie. Sur un talus au bord de la route, un bégonia ! Il s’agit de Begonia sericoneura (photo 27) au repos et qui commence juste à repartir. Aucune fleur mais de nombreux fruits. Cette espèce se trouve plutôt en Amérique centrale et nous sommes ici à la limite méridionale de son aire de distribution.
Nous arrivons à Urrao, notre ville étape, au lodge Las Araucarias. Nous partons aussitôt vers l’est dans la direction d’un point GPS pour Begonia maurandiae. Après avoir difficilement traversé le torrent, nous accédons à la lisière d’une forêt sommitale, à 300 m du WP recherché. Mais sans machette, il est impossible d’y arriver ! Nous trouvons Begonia foliosa un peu plus loin.
Nous essayons un autre site le lendemain et découvrons un bégonia inconnu pour nous. Cette plante (une dizaine de pieds sur une distance de 500 m dans une zone montagneuse forestière), comme Begonia sericoneura, est en début de repousse ; de jeunes tiges érigées repartent sur de plus anciennes, ligneuses, avec quelques inflorescences en tout début de formation sur deux pieds (photos 28, 29). Mark Tebbitt pense à Begonia fagopyroides mais l’absence de fleurs bien formées ne permet pas d’en savoir davantage. C’est à partir de là que nous aurions pu atteindre la réserve de Las Orquideas à 5 h de mule et 7 h de marche…
Nous quittons la région par une piste qui va nous amener à une très belle station de Begonia sodiroi. De nombreux pieds à proximité d’une cascade et des inflorescences extraordinaires, tout à fait inhabituelles dans le genre Begonia, sur des plantes qui se sont installées sur le parapet d’un pont (photos 30, 31) ! Nous sommes à environ 2500 m et c’est à ces altitudes que nous avons trouvé la plupart des bégonias de la section Gobenia.
C’est en quittant cette région que nous avons l’opportunité de visiter une fabrique artisanale de cassonade. Nous y sommes accueillis très gentiment par les gens qui travaillent ici à extraire le jus de canne et à fabriquer les pains de sucre brut. On nous en offre deux…
Dernières découvertes dans la région de Medellin
Nous parvenons à notre dernier lodge, au nord de Medellin, dans la réserve de Chestnut-capped Piha, qui, comme celle de Rio Blanco, est une réserve ornithologique. La piste d’accès est très poussiéreuse et la végétation du bord de piste est…blanche. Nous ne trouverons qu’une espèce dans la réserve elle-même située dans la « Forêt des nuages » aux environs de 2500 m : quelques pieds de Begonia buddleiifolia en bordure d’un torrent. Mais après la pluie de la nuit, la végétation du bord de piste a été lavée…et nous voyons beaucoup mieux les plantes ; c’est ainsi que nous trouvons une espèce intéressante, passée complètement inaperçue hier en arrivant. Encore un bégonia dont les feuilles ressemblent à celles de Begonia consobrina ! La différence vient essentiellement de ses fleurs beaucoup plus grandes, particulièrement les mâles dont les étamines sont très développées, d’où son nom Begonia extensa, plante identifiée par Mark Tebbitt (photos 32, 33).
Remerciements
Je tiens à remercier l’American Begonia Society pour l’aide financière qu’elle m’a encore apportée pour la réalisation de ce voyage, ainsi que les donateurs privés des Branches de l’ABS et Antoon Hoffnagels des Pays-Bas. Ce voyage n’aurait pu avoir lieu sans leur aide généreuse.
Merci enfin à Mark Tebbitt qui a bien voulu identifier les espèces découvertes à partir des photos que je lui ai envoyées, ce qui n’est pas chose facile à partir de photos.