Ce bégonia a été décrit par le botaniste Nicolas Hallé (frère aîné de Francis) en 1972. D’autres publications du botaniste Marc Sosef en font également mention (1994, 2009).
Il s’agit d’un bégonia rare, endémique du Gabon. On ne le trouve que dans les Monts de Cristal et le Massif du Chaillu, en forêt primaire, entre 350 et 1000 m d’altitude. Un de ses sites (photo 1) a été malencontreusement détruit lors d’un élargissement de piste…
Ce rhizomateux pousse en colonie, par petites touffes. On trouve celles-ci fixées sur des parois rocheuses verticales ou sur des rochers en bordure de cours d’eau, préférentiellement à l’ombre.
Les feuilles peuvent mesurer jusqu’à 20 cm de long. Le pétiole, rouge, est cylindrique. Le limbe, linéaire, est symétrique et sa marge légèrement dentée. Les fleurs sont jaunes, comme pour beaucoup de bégonias africains.
A cultiver en terrarium, sur support oblique ou vertical, en lui offrant une température de 20°C à 30°C, une forte hygrométrie et une ombre permanente.